[Idéal Cinéma à Vénissieux]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTL0245 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
historique Le Tivoli défunt, le Royal livré au pizzaïoli, le CNP Grolée incertain. Fermera ? Fermera pas ? Même question pour la salle de Villeurbanne. Avant la fin de l'année 1986, sans doute, leur sort sera connu... Et le Bellecour qui vivote en plein centre ville. A côté de cela, le Pathé fait des petits et l'UGC annonce une fréquentation en hausse de 4,7% sur les dix derniers mois... Les cinémas de Lyon vivent au rythme habituel de leurs hauts et de leurs bas. Qu'en est-il des salles de banlieues, ce pays dont nul exploitant privé n'a depuis fort longtemps repassé la frontière ? A l'occasion de la création à Saint-Priest d'un nouveau cinéma, Lyon Figaro y est allé voir de plus près. Les uns privilégient la qualité, d'autres ont les yeux fixés sur les chiffres car il leur faut être rentables. Sempiternel dilemme... "L'Idéal", il s'appelait et c'est tout un idéal perdu, qu'il représentait. Symbole d'une époque avec son portail, sa façade que ne masquait aucune affiche, l'Idéal ressemblait plus à un presbytère de campagne, qu'aux édifices rutilants grands ouverts sur la rue que se doivent d'être aujourd'hui nos cinémas. A Vénissieux de 1928 au début des années 1970, il a fonctionné les vendredi, samedi et dimanche et puis il s'est éteint. Des comme lui dans la banlieue lyonnaise, ou au coeur même de la ville, il y en eu des dizaines... Source : "Halte à la nostalgie : la banlieue fait à nouveau son cinéma" / Nelly Colin in Lyon Figaro, 29 novembre 1986, p.48-49.
note bibliographique Photographie reproduite in Lyon Figaro, 29 novembre 1986, p.48.

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